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La Fondatrice de Cotoni Home

 

MERAL BIREL KAHYA, LA BELLE ÂME DE COTONI

 

 

Istanbul coule dans ses veines mais c’est pour Paris que bat son cœur. Née d’une lignée de tailleurs et de couturières depuis quatre générations, Meral a grandi dans les bobines de fils et les étoffes chamarrées. « Quand ma mère partait en rendez-vous, je rentrais dans son atelier, je feuilletais les magazines de mode et je me prenais à rêver.» Car c’est là que Meral est la plus heureuse, au son des aiguilles au travail, des ciseaux qui découpent, des tissus qu’on déroule…

Tout juste sortie de l’adolescence, la voilà qui file à Paris, inscrite à l’école ESMOD, où elle validera tambour battant un double diplôme de styliste-modéliste, se passionnant pour l’arithmétique et la grammaire de la mode : «J’ai vite compris que la magie d’un vêtement, ce n’était pas qu’une affaire de dessin.» Elle potasse l’anatomie, l’architecture et les proportions, le patronage et la coupe. «C’est simple, je voulais tout apprendre !»

Elle n’a que 22 ans quand elle ouvre son atelier parisien. «C’est ici que tout se passait, que les choses paraissaient si faciles. Ici aussi que je pourrais tracer mon chemin, car il n’y avait qu’à Paris qu’un couturier établi allait chercher lui-même son café et se battait comme un chien pour faire décoller sa marque». Très vite, le Gotha de la mode s’entiche de cette magicienne qui pense en trois dimensions, de cette jeune couturière aux doigts de fée qui sait transformer les premières esquisses en pièces magistrales, et restituer avec la précision d’un géomètre leurs rêves les plus fous. C’est que Meral a ce talent rare de «voir» le vêtement : «Je ne travaille jamais à plat. Tout de suite, je prends ma toile, je dessine les axes et je les place sur le mannequin de bois, construisant en volume ce que le dessin ne fait que suggérer». Ses premiers clients s’appellent Jean-Charles de Castelbajac et Isabel Marant, Koji Tatsuno, Junko Shimada et Hanae Mori, les flamboyants stylistes de ces années 80 et 90, où faste et créativité embrasent la mode française. Elle sera aussi, pendant ces décennies magiques, et toujours dans l’ombre, le bras droit de sa comparse Ece Ege, alias Dice Kayek, la styliste turque la plus célèbre hors de ses frontières, avec laquelle elle a notamment préparé les pièces uniques de l’exposition Istanbul Contrast, présentée dans les plus célèbres musées du monde.

Avec Cotoni, le nouveau label de loungewear chic qu’elle vient tout juste de lancer, on la découvre enfin sous la lumière. Cotoni, c’est son rêve éveillé, et son manifeste. La réminiscence d’une enfance heureuse, et de ses voyages à travers le monde. De ses échappées loin de sa famille, Meral a retenu une leçon simple : il est toujours bon de revenir chez soi et de s’y sentir comme dans un cocon. Cotoni est né de cela, et de ce regard hybride, puisé dans les eaux calmes du Bosphore, à la croisée de toutes les influences. Pureté japonaise, art de vivre oriental et allure parisienne, ou le triptyque gagnant d’un label plus contemporain que jamais, par ses valeurs d’élégance indoor, de mixité de vestiaire, et de durabilité. «Je revois mon père cousant de beaux costumes que l’on gardait toute une vie» se souvient Meral. Pour honorer son héritage, elle est allée chercher les plus beaux cotons de la terre sur les rives de la mer Egée, là où la fibre est la plus pure car non transformée génétiquement.

On s’enroule dans ses draps de bain aux noms évocateurs avec délice et gourmandise, on se glisse dans ses peignoirs et ses vêtements d’intérieurs aux coupes géométriques et linéaires consacrant l’ère genderless avec une sensation étrange et merveilleuse, «celle d’entrer dans un nuage». Aucune couture disgracieuse, des pièces « cocon » en couleurs naturelles. Gaze, mousseline, tissage aérien vous garantiront bien-être et volupté.

Avec Cotoni, c’est sûr, on vivra une expérience essentielle.